La réduction amélaire proximale (RAP) a été mise en avant par Sheridan et Zachrisson, dans les années 1980.
Actuellement, elle connaît un renouveau et un intérêt clinique grandissants.
La notion d’encombrement et de gain de place qu’elle permet est une notion toujours actuelle.
Elle est complétée par d’autres indications comme la gestion de l’harmonie dento-dentaire et parodontale, intra- et inter-arcades.
Dans les situations limites, le gradient thérapeutique nous guide et la RAP s’impose opportunément ; soustraire 25/100e de millimètre d’émail sur des faces dentaires constitue une solution pertinente face aux extractions ou à l’expansion excessive.
Les bénéfices de la RAP sont importants dans la gestion du parodonte, notamment au niveau des papilles inter-dentaires.
La RAP permet de maîtriser l’anatomie de l’espace inter-proximal «temple » des papilles.
L’évaluation du rapport risque/bénéfice guide notre décision thérapeutique.
Les éléments qui nous permettent de cerner les indications sont relativement simples à analyser.
En revanche, assurer la finition d’un geste qui peut remettre en question l’intégrité de la dent nécessite une démarche précise, une instrumentation adaptée et un geste sûr. Des travaux pratiques permettront de concrétiser cette démarche.
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- Alexandra SCHALLER
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