Comprendre le concept du Guide de croissance (G2C) Pouvoir sélectionner des cas adaptés Approche de l’utilisation clinique du G2C Envisager sa communication avec les patients
SFODF - Société Française d'Orthopédie Dento-Faciale
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France
<p>Dans l’aviation, 70% des accidents étant dus à des erreurs humaines, on se félicite tous, en tant qu’usagers, du haut niveau de formation des équipes navigantes aux facteurs humains (FH). On ne peut aussi que se réjouir, qu’après les milieux hautement sécurisés comme l’aviation (ou le nucléaire), le monde médical commence à intégrer cette composante. En effet, le comportement humain du soignant est la première cause de complications en pratique médicale. Cette prise de conscience de l’importance des FH est récente : l’académie de médecine américaine publie le premier rapport sur la « fiabilité humaine » en 1999. <br><br>En France, la notion d’Evénement Indésirable Grave (EIG) en santé a seule- ment été formalisée en 2013 par l’HAS qui, en 2014, a dénombré annuellement 270 000 EIG liés aux FH dont la moitié évitables et qui aboutissaient à 60 000 décès, c’est-à-dire autant que ceux liés au tabac !!!</p>
<p>L’université, qui enseigne principalement les compétences techniques, a intégré, depuis peu, les FH ou compétences non techniques et les étudiants en chirurgie dentaire de l’université Paris Cité ont accueilli avec enthousiasme ce nouveau cursus FH en 2021.<br>Nous praticiens et l’ensemble des soignants d’une façon plus générale devons impérativement prendre conscience que nous sommes faillibles et devons agir collectivement pour renforcer la sécurité des patients en intégrant les processus décrits par les spécialistes des FH. C’est pourquoi nous sommes heureuses d’avoir, grâce à cette journée de formation, l’occasion de vous sensibiliser à cette vaste et nouvelle question.</p>
<p>Cette année, la SFODF invite la SFSCMFCO à la rejoindre pour se pencher à deux sur une question prégnante et qui se présente à nous quotidiennement : celle des Asymétries.<br><br>Pour l’orthodontiste comme pour le chirurgien, qu’elle soit au centre de la demande ou seulement l’un des éléments d’une dysfonction oro-faciale quelconque, l’asymétrie interroge d’abord sur son étiologie. Les causes en sont tellement variées, et parfois multiples, qu’il serait fastidieux de les aborder toutes.<br><br>Laissons donc de côté pour le moment cet objectif et mettons l’accent, au cours de cette journée, sur les évolutions des méthodes d’investigation et de la prise en charge d’anomalies et pathologies qui présentent un intérêt particulier lié à leur diagnostic difficile, à leur évolution ou aux particularités de leur prise en charge et de la nécessaire coopération à mettre en place entre l’orthodontiste et le chirurgien pour assurer les meilleurs résultats.<br><br>Les thèmes abordés par les orateurs de renom et deux prestigieux orateurs internationaux qui interviendront dans cette séance concerneront :<br>Les méthodes d’imagerie appliquées aux asymétries et le développement de l’I.A.<br>L’apport de la médecine nucléaire.<br>Les anomalies de développement à l’origine d’asymétries faciales ainsi que le lien avec les anomalies rachidiennes.<br>La prise en charge des asymétries mandibulaires qu’elles soient par excès ou par insuffisance.<br>Les pathologies articulaires, comme cause ou conséquence des asymétries.<br>La stratégie thérapeutique, le travail d’équipe et la coopération orthodontico-chirurgicale.<br><br>Nous sommes impatients de vous retrouver pour cet événement et souhaitons que ce programme riche aiguise nos regards et enrichisse notre approche face à des cas d’asymétrie auxquels nous sommes tous confrontés et qui nous mettent parfois au défi.</p>
<p>La réduction amélaire proximale (RAP) a été mise en avant par Sheridan et Zachrisson, dans les années 1980.</p>
<p>Actuellement, elle connaît un renouveau et un intérêt clinique grandissants.</p>
<p>La notion d’encombrement et de gain de place qu’elle permet est une notion toujours actuelle.</p>
<p>Elle est complétée par d’autres indications comme la gestion de l’harmonie dento-dentaire et parodontale, intra- et inter-arcades.</p>
<p>Dans les situations limites, le gradient thérapeutique nous guide et la RAP s’impose opportunément ; soustraire 25/100e de millimètre d’émail sur des faces dentaires constitue une solution pertinente face aux extractions ou à l’expansion excessive.</p>
<p>Les bénéfices de la RAP sont importants dans la gestion du parodonte, notamment au niveau des papilles inter-dentaires.</p>
<p>La RAP permet de maîtriser l’anatomie de l’espace inter-proximal «temple » des papilles.</p>
<p>L’évaluation du rapport risque/bénéfice guide notre décision thérapeutique.</p>
<p>Les éléments qui nous permettent de cerner les indications sont relativement simples à analyser.</p>
<p>En revanche, assurer la finition d’un geste qui peut remettre en question l’intégrité de la dent nécessite une démarche précise, une instrumentation adaptée et un geste sûr. Des travaux pratiques permettront de concrétiser cette démarche.</p>
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