Les Entretiens de Garancière 2021 : Journée 2

Responsables de séance : Yvon Roche [Université de Paris], Raymond Tournemelle [Alforville]
Avec : Orlando Goncalves [Médecin, Hôpital Bichat Claude Bernard], Stéphane Dubourdieu [Brigade Sapeurs Pompiers Paris], Alain Pélissier [Formateur habilité AFGSU, Université de Paris]

Une Urgence médicale est un événement redouté qui exige une prise en charge immédiate dans l’attente des secours médicalisés.
Des formateurs AFGSU et professionnels de l’urgence présenteront les principales situations d’urgence et les gestes à mettre en œuvre.

Chacun des participants sera placé en situation et formé à la prise en charge.

Une Attestation de Formation aux Soins d’Urgence sera remise à chaque participant à l’issue de cette journée.

Responsable de séance : Isabelle Kleinfinger [Université de Paris]
Avec : Equipe du DU d’Implantologie [Université de Paris, site Rothschild] : Anne Benhamou, Maxime Demarcy, Guillaume Drouhet, Olivier Fromentin, Ahmed Rabiey

Il faut se rendre à l’évidence, l’intégration du numérique dans la prise en charge implanto-prothétique est une évolution incontournable pour tous les praticiens.
Qu’ils soient chirurgiens expérimentés ou débutants, l’utilisation de l’outil numérique, tant pour l’analyse fonctionnelle pré-prothétique que pour la planification chirurgicale, est une plus-value incontestable qui devrait à terme conduire à la norme.
La séance proposée alterne courtes présentations et chirurgie guidée pour illustrer le bénéfice clinique résultant de l’intégra¬tion de ce nouvel outil dans toutes les étapes du traitement, de l’étude pré-implantaire à la mise en place immédiate d’une prothèse provisoire implanto-portée.
Le Jeudi après-midi, la séance D5 ”La provisoire sur implant en technique directe par CFAO”, organisée sous forme de TP, vous permettra de poursuivre cette formation en Implantologie.

Le Jeudi après-midi, la séance D5 ”La provisoire sur implant en technique directe par CFAO”, organisée sous forme de TP, vous permettra de poursuivre cette formation en Implantologie.

Responsable de séance : Pierre Colon [Université de Paris]

Les phénomènes d’usure dentaire sont plurifactoriels et évoluent sur plusieurs années.
L’omnipraticien bien exercé à la détection des lésions carieuses est moins habitué à identifier toutes les informations que l’on peut obtenir à partir d’un simple examen clinique.
Forme des lésions, couleur, localisation, étendue, symétrie...
Autant d’éléments que vous saurez interpréter au premier coup d’œil à l’issue de cette séance.

Responsable de séance : Pascal Zyman [Université de Paris]

Avec : Lydia Bouyamed, Pilar Marti-Lira, Catherine Mesgouez-Menez, Caroline Mocquot, Nelly Pradelle-Plasse [Université de Paris]

La restauration des dents cariées au secteur postérieur à l’aide de matériaux composites représente 50 % des actes quotidiens d’un cabinet dentaire.
Cependant, certaines étapes restent délicates sur le plan clinique. De plus, le choix des matériaux semble de plus en plus varié et en sélectionner un plus qu’un autre devient difficile.
Les objectifs de ce TP seront de maîtriser les différentes étapes pour assurer des résultats satisfaisants et également de choisir, en fonction du matériau, le protocole clinique le plus approprié.
Cela passe par la pose d’un champ opératoire rapide et efficace, une technique de collage spécifique en fonction du matériau, une reconstitution anatomique selon un protocole différent si on choisit un composite “classique“ ou un nouveau matériau auto-adhésif dit intermédiaire entre verre ionomère et composite.
Les participants auront le privilège de manipuler ce nouveau matériau de restauration qui se place en un seul apport dans la cavité de façon assez proche de ce que les “anciens” ont connu avec les amalgames.

Responsable de séance : Margot Riou [Université de Paris]

Avec : Muriel de la Dure-Molla [Université de Paris]

Nous pouvons être amenés à extraire des dents temporaires chez nos jeunes patients. Afin de conserver l’espace, de maintenir les fonctions et/ou l’esthétique, la réalisation d’un mainteneur d’espace peut être réalisé.
L’objectif de cette séance est d’apprendre les règles de conception d’un mainteneur d’espace, et les situations cliniques le nécessitant selon la situation orthodontique.

Responsables de séance : Pierre Canal [Université de Montpellier], Jessy Askar [Saint-Cloud]

Avec : Alexis Benitsa, Serge Benitsa [Paris]

Cette séance a pour but de montrer à l’omnipraticien faisant de l’Orthodontie les différentes étapes ou la chaîne numérique jusqu’au collage indirect ou la confection de gouttière d’alignement après set-up manuel ou numérique.
Ainsi que la pose en bouche de chaque système appuyé par des vidéos montrant la confection de chaque système, visualisant ce que l’on peut faire dans un cabinet d’omnipratique et ce que l’on doit acheter comme matériel, personnel à embaucher et espace à avoir si on décide de passer au numérique exclusif…

Responsable de séance : Eric Maujean [Université de Paris]
Avec : Programme Européen de Parodontologie et de Dentisterie Implantaire (EFP) : Eirini Chatzopoulos, Alexandre Courtet, Kalia Hadjisavva, Yara Saade, Paul Challita, Yvan Gaudex [Université de Paris]

Une plannification implantaire raisonnée, un choix adapté des types d’implants et des protocoles de mise en place et des biomatériaux éventuellement associés permettent une simplification et une sécurisation des traitement chirurgicaux implantaires.

Des interventions de pose d’implants simples ou associés à une augmentation osseuse ou muqueuse associée seront réalisées.

L’objectif de cette séance est de donner aux participants une démonstration clinique des protocoles chirurgicaux validés en Implantologie.

Responsable de séance : Laurent Detzen [Université de Paris]

Avec : Pamela Reyes Garita, Yara Saadé [Université de Paris]

Les différentes techniques pour traiter les récessions gingivales seront détaillées dans leur indications cliniques, procédures chirurgicales et taux de recouvrement.
Chaque participant effectuera un apprentissage des techniques de chirurgie muco-gingivale sur mâchoire animale incluant le prélèvement de tissu conjonctif ou épithélio-conjonctif, et les greffes gingivales.

Responsable de séance : Laure Bessou [Université de Paris]

Avec : Equipe du DUCPIP [Université de Paris, site Rothschild] : Aline Bocian, Guy Dahan, Bruno Dailey, Alice Delval, Audrey Dorn, Alexandra Fauque, Sylvain Gnaho, Anna Karimova, Zoé Prudhomme, Alexandra Saulier, Francis Tobelem

Venez partager l’expérience du Diplôme Universitaire de Prothèse Implanto-Portée (DUCPIP) lors d’une séance clinique au sein de l’Hôpital Rothschild.
Les étudiants du diplôme sont encadrés, à la fois par des enseignants hospitalo-universitaires et des praticiens libéraux, possédant un regard différent et complémentaire.
Cette session vous permettra d’appréhender les étapes de la réhabilitation en prothèse implanto-portée, du plan de traitement à la pose.
Vous découvrirez ainsi des techniques concernant l’empreinte, l’essayage d’infrastructures et de couronnes.

Responsables de séance : Nabil Abaji, Philippe Gateau [Université de Paris]

Avec : Fanny Blanchet, Patrice Blanchet, Kareen Pouligen, Shirel Samoun [Université de Paris]

L’esthétique, le sourire sont aujourd’hui une préoccupation permanente des patients et face à ces attentes, le praticien peut apporter une réponse grâce à une dentisterie esthétique et techniquement exigeante.
Ce TP abordera les éléments de réflexion de l’analyse esthétique pré-opératoire.
L’objectif de la séance est de proposer les clés de la réalisation clinique, étape par étape, des facettes. Les différents types de préparation et l’instrumentation nécessaire ainsi que les matériaux disponibles seront détaillés.
En fin de séance, les différents protocoles de collage de ces éléments prothétiques et leurs limites seront abordés.

Responsable de séance : Hélène Citterio [Université de Paris]

Avec : Axel Azogui, Dov Derman, Pierre Layan [Université de Paris]

Maîtriser l’outil photographique permet d’améliorer la communi¬cation avec le patient, l’équipe pluridisciplinaire et le laboratoire des prothèses.
• Présentation théorique pour une bonne utilisation de l’appareil photo en Odontologie.
• Savoir faire un bilan photo pour Smile Design : atelier pratique et présentation de cas cliniques.
• Utilisation du protocole eLAB pour une restauration prothé¬tique antérieure.

Liste du matérieldemandé communiquée à reception de l’inscription à la séance

Responsables de séance : Géraldine Lescaille, Juliette Rochefort [Université de Paris]

Dans une première partie de séance, nous verrons :
• Comment suspecter les lésions malignes et celles à potentiel malin ?
• Comment agir face à elles et avec quelle rapidité ?

A travers plusieurs cas cliniques, et en interaction avec la salle par vote en ligne, nous discuterons les prises en charge de plusieurs de ces patients.
Puis, dans une seconde partie, un point sur les thérapeutiques actuelles afin de préciser les actes à risque et les précautions en fonction des situations, sur la base de différents cas cliniques.
A l’heure actuelle, on considère qu’une personne sur trois sera touchée au cours de sa vie par un cancer en France. Il s’agit donc d’une pathologie fréquente avec des stratégies anti-cancéreuses en perpétuelle évolution. Outre son rôle primordial dans la détection précoce des lésions de la cavité orale, le chirurgien-dentiste doit également pouvoir adapter ses soins en fonction des thérapeutiques anticancéreuses.

Responsables de séance : Annabelle Tenenbaum, Marjorie Zanini [Université de Paris]

Avec : Ghina Al-Khourdaji, Samantha Elbhar, Gabriela Montero, Carole Remond [Université de Paris]

La survenue d’erreurs iatrogènes (butée, perforations, fracture instrumentale, accident d’éjection d’hypochlorite de sodium etc…) est estimée à 30 % dans la littérature scientifique.
Elles sont une source de stress pour le patient et peuvent altérer le pronostic de la thérapeutique endodontique.
Comment informer le patient ? Quelles prises en charge pour ces erreurs iatrogènes ?
L’objectif de cette séance est double : aider le praticien à délivrer l’information sans rompre la confiance et le contrat de soins établis avec le patient, et proposer des solutions cliniques concrètes et efficaces pour gérer au mieux les erreurs iatrogènes au cabinet.

Responsable de séance : Yann Saizou [Université de Paris]

Avec : Félix Connolly [Paris], Pascaline Dormagen [Paris], Delphine Lallouet [Vincennes]

Les participants réaliseront toutes les étapes nécessaires à l’obtention d’une couronne provisoire sur implant en CFAO (Conception Fabrication Assistée par Ordinateur) directe : de l’empreinte optique à l’aide d’un scanner intra-oral, jusqu’à la fabrication au moyen d’une usineuse (FAO) en passant par la conception à l’aide du logiciel de CAO.
Le matériel, les matériaux et les trucs et astuces seront détaillés au cours de cette séance qui se veut la plus didactique et interactive possible.

Responsable de séance : Nelly Pradelle-Plasse [Université de Paris]

Avec : Clinicien : Pascal Zyman [Paris],
Modérateur : Cyril Villat [Université Claude Bernard - Lyon 1]

Les facettes collées sont de plus en plus indiquées en Dentisterie Esthétique, grâce aux progrès des céramiques et des systèmes de collage.

La démonstration clinique réalisée sur patients illustrera les deux étapes principales de la réalisation de facettes en céramique :
1 l’étude clinique à partir d’un wax-up élaboré au laboratoire de prothèse sera réalisée, puis une maquette esthétique confectionnée. La préparation des limites débutera à travers cette maquette, puis après finition des préparations, les étapes d’empreinte, de collage immédiat des tissus dentaires et des facettes provisoires seront détaillées.
2 toutes les étapes de collage d’une facette en céramique seront abordées.

Responsable de séance : Pierre Canal [Université de Montpellier]

Avec : Jessy Askar [Saint-Cloud], François Darqué [Université de Bordeaux]

La Dentisterie évolue à grande vitesse dans tous les domaines et l’Orthodontie est en constante évolution.
Il est toujours difficile de quitter un outil maîtrisé pour une nouvelle technique mais présentée comme une révolution orthodontique : “les Aligneurs” sont proposés par les laboratoires comme simples et faciles d’utilisation.
Qu’en est-il réellement ? Quel moyen thérapeutique choisir ?

La qualité d’un traitement bien mené repose toujours sur :
• Un diagnostic défini en fonction de l’âge, la croissance, la motivation,
• Un plan de traitement établi avec des objectifs thérapeutiques parfaitement déterminés.

Nous envisagerons rapidement différentes situations cliniques résolues par traitement multi-attache ou par aligneurs.

Responsable de séance : Vincent Jaumet [Université de Paris]

Avec : Programme Européen de Parodontologie et de Dentisterie Implantaire (EFP) : Paul Challita, Eirini Chatzopoulos, Alexandre Courtet, Yvan Gaudex, Kalia Hadjisavva, Yara Saadé [Université de Paris]

Une démarche clinique raisonnée, un choix adapté des techniques de chirurgie et des biomatériaux permettent une simplification et une sécurisation des protocoles de traitement des poches parodontales.
Des interventions de lambeau d’assainissement avec et sans régénération parodontale associée seront réalisées.
L’objectif de cette séance est de donner aux participants une démonstration clinique des protocoles chirurgicaux validés en Parodontologie.

Responsable de séance : Francis Mora [Université de Paris]

Avec : Marie-Clotilde Carra, Laurent Detzen [Université de Paris]

Les données scientifiques actuelles repoussent les limites des procédures de traitement implantaire.
Dans ces perspectives, sont passées en revue les offres thérapeutiques centrées sur les tissus parodontaux permettant d’optimiser le contexte péri-implantaire au niveau fonctionnel, esthétique et de sa santé.

Responsables de séance : Patrick Missika [Université de Paris], Corinne Touboul [Paris]

› La perte de chance et les souffrances endurées Maître Sophie Duguey [Paris]

En droit de la santé, la notion de perte de chance est fréquemment utilisée pour apprécier les conséquences de certains actes de prévention, de diagnostic ou de soins sur l’état de santé des patients.
La notion de perte de chance peut également être retenue en cas de faute technique du praticien, de défaut d’information du patient sur les risques encourus par un geste médical, en cas d’accident médical non fautif ou d’infection noso-comiale.
Enfin, la notion de perte de chance peut être utilisée dans l’évaluation de certains postes de préjudice lorsqu’il n’est pas certain qu’en l’absence du dommage intervenu, le préjudice n’aurait pas été éprouvé.
La notion de perte de chance est donc une notion fréquemment usitée dans le contentieux de la santé.

› Analyse d’expertises mettant en cause des soins de Parodontologie Edouard Balastre [Courbevoie], Bruno Dailey [Paris]

Lorsqu’une expertise concerne un patient présentant une maladie parodontale, la question de la répartition de l’imputabilité entre les actes effectués par le praticien incriminé et la maladie parodontale et son évolution naturelle est souvent difficile à trancher.
Nous vous proposons d’analyser deux expertises concernant l’un de ces cas et d’ouvrir un débat à l’issue de la présentation.

Responsables de séance : Hélène Cittério, Olivier Fromentin [Université de Paris]

Avec : Victor Martiano, Salomé Mascarell, Thomas N’Guyen [Université de Paris]

Les attachements supra implantaires permettent d’améliorer la rétention d’une PAC.
Le but de cette séance est de comprendre comment organiser le traitement implanto-prothétique et réaliser les étapes essentielles de mise en oeuvre d’attachements axiaux supra implantaires et de barres de conjonction.

Responsable de séance : Lisa Binisti [Université de Paris]

Avec : Laura Douchy, Léna Messica [Université de Paris]

Il est commun d’entendre que l’empreinte optique est ”plus facile” que l’empreinte conventionnelle.
Pourtant, face aux caractéristiques inhérentes aux dents préparées en Prothèse Fixée et aux conditions cliniques, ce postulat s’avère bien souvent erroné.
Après la réalisation de différentes techniques d’empreintes physico-chimiques, les participants pourront les confronter à celles réalisées numériquement, montrant les écueils à éviter ainsi que les techniques pour y pallier.

Responsable de séance : Jean-François N’Guyen [Université de Paris]

Avec : Julie Baraduc, Baptiste Cédard [Université de Paris]

Après un rappel sur les principes biomécaniques des conceptions des tracés de châssis (théorique), les participants pourront concevoir les tracés sur papier et modèles en plâtre.
Les participants pourront aussi apporter les modèles de leurs cas cliniques de cabinet pour discussion.

Responsable de séance : Anne-Gaëlle Capitaine [Université de Paris]

Avec : Sylvie Babakjo, Pierre-Jean Bérat [Université de Paris]

Dans le contexte actuel de crise environnementale, certains patients s’inquiètent de la présence de perturbateurs endocriniens, de fluor ou de tous autres produits chimiques dont la méfiance est devenue de rigueur. Certains en sont même à préférer les produits “faits maison“ même pour leur dentifrice.
L’objectif de cette séance est de faire le point sur ces produits contenus dans les produits qu’on utilise ou que l’on prescrit, et peut-être faire évoluer certaines de nos pratiques.

Responsable de séance : Muriel de la Dure Molla [Université de Paris]

Avec : Marie-Laure Boy Lefèvre, Pascal Garrec, Stéphane Kerner [Université de Paris]

Le chirurgien-dentiste ou l’orthodontiste étant l’un des acteurs impliqués dans l’accès au diagnostic et/ou dans le parcours de soins des patients atteints de maladies rares dentaires, il est indispensable qu’il puisse échanger et interagir avec les équipes du réseau O-RARES. Ce réseau, labellisé dans le cadre des Plans Nationaux Maladies Rares et intégré à la filière TETE-COU, regroupe deux Centres de Référence et de Compétence structurant la prise en charge des maladies rares orales et dentaires.

L’exposé a pour objet :
• de présenter le réseau O-RARES et ses missions avec une illustration de la première consultation ainsi que les sites d’information relatifs aux maladies rares ;
• de donner au praticien les recommandations pratiques pour orienter les patients malades et savoir quand, comment et pourquoi les adresser au CRMR ;
• et enfin, de faire le point sur les modalités de prise en charge en conformité avec l’Assurance Maladie.