Restaurations adhésives indirectes postérieures

Les restaurations adhésives, quelles soient directes ou indirectes, sont aujourd’hui incontournables dans notre pratique quotidienne. Bien connus pour leurs qualités esthétiques, elles doivent également répondre à des impératifs biologiques essentiels.

A l’heure de la préservation tissulaire et du développement des systèmes adhésifs, on peut facilement « faire tenir sans tailler » … presque tout. Mais est-ce vraiment, et toujours, aussi magique ? Le vrai défi semble plutôt résider en réalité dans la pérennité à moyen et long terme des restaurations collées, c’est à dire dans celles des marges, ainsi que dans la physiologie de la restauration. Car c’est à la marge que démarrent les colorations, les infiltrations bactériennes ou les décollements. C’est également à ce niveau que s’initie l’émergence d’un profil anatomique, esthétique et physiologique…Cette présentation se propose ainsi d’aborder les inlays/onlays/overlays (en remplacement d’anciens amalgames ou dans le cadre des traitements d’usures et/ou d’érosion occlusales),Dès lors, au travers de divers cas cliniques, nous reviendrons bien sûr sur les protocoles mais également sur le matériel et les matériaux qui aident à optimiser la qualité des soins conservateurs collés.

Nous aborderons ainsi les étapes cliniques de la réalisation d’une restauration directe ou indirecte, depuis la préparation jusqu’au polissage.

Cependant, quel que soit le thème évoqué, nous verrons qu’un leitmotiv opératoire se dessine de lui-même, lorsque nous voulons placer la sécurité et la tranquillité thérapeutique au centre des débats