Certains praticiens sont parfois désemparés devant une malocclusion de classe III du jeune patient (5-10 ans) : ils hésitent sur l’attitude à adopter.
Faut-il proposer un traitement interceptif ou précoce ? Faut-il réaliser un traitement orthopédique ? De tels traitements ont-ils de réelles chances de succès ? Et, dans l’affirmative, ne doit-on pas craindre la récidive ? Le traitement chirurgical serait-il le seul efficace ? Autrement dit, aucun traitement, orthopédique ou orthodontique, n’aurait de chance de succès ?
Pourtant, par le passé, certains praticiens ont présenté des résultats encourageants consécutivement à des traitements orthopédiques précoces. Certes, ils n’ont pas été tous stables et certains subissent une récidive exaspérante et souvent incompréhensible. Malgré tout, ces résultats restent intéressants. Alors, on peut se poser la question : et si l’orthopédie de la classe III avait été jusqu’à présent fondée sur le hasard ? Durant de nombreuses années, n’a-t-on pas fait fausse route quant à la détermination des objectifs de traitement ?
« Au fil de notre réflexion, s’est construite notre conviction qu’il était possible de codifier de façon logique le traitement orthopédique de la classe III. Aujourd’hui, la clinique confirme sans ambiguïté notre hypothèse de départ sur laquelle repose la méthode de traitement que nous proposons » RAYMOND J-L (2002) .
Ce sont les principes et les modalités d’application de cette méthode de traitement précoce que J-L RAYMOND expose dans son manuel « Traitement orthopédique de classe III : approche occlusale et fonctionnelle » publié en 2002 (épuisée) et dont la 2e édition est parue en 2011 accompagnée d’un DVD de cas traités (Cf. rubrique livre du site)
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