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Augmentation verticale des crêtes atrophiques par ROG


16 Mars 2023
19h30 - 22h30

Hôtel Napoléon - Salon Friedland

40 Avenue de Friedland 75008 Paris


Organisé par

SFPIO Paris
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Les défauts osseux verticaux sont définis par leur taille, Plonka (Plonka 2018) les classe en 3 catégories : petits (inférieurs à 4mm), moyens (entre 4 et 6 mm) et larges (> 6mm).

Pour compenser ces défauts, même les plus larges, les techniques de régénération osseuse verticales utilisant des membranes PTFE ont été publiées à la fin des années 1990 (SIMION 1994 1998 2001, TINTI 1996 1998). Les membranes e-PTFE utilisées au départ ont été remplacées par des membranes d-PTFE beaucoup plus résistantes à la colonisation bactérienne mais laissant néanmoins passer l’oxygène et les nutriments. Ces
membranes d-PTFE existent aussi en version perforée. Aujourd’hui cette technique permet la régénération des défauts jusqu’à 12mm (URBAN 2021).

La régénération osseuse guidée verticale est aujourd’hui bien documentée et permet au chirurgien de réaliser des augmentations verticales tout en restaurant une épaisseur de crête conforme aux critères de volume osseux péri-implantaire recommandés (2mm de volume osseux péri-implantaire).

Lors du développement de la technique, un mélange d’os particulé 100% autogène était utilisé. Aujourd’hui, il est possible et même conseillé de mélanger un biomatériau avec l’os autogène particulé (URBAN 2014 2021).

L’intérêt de l’utilisation d’os particulé est de permettre l’augmentation de l’exposition aux facteurs de croissances (par rapport à un bloc par exemple), et l’augmentation de la surface d’ostéoconduction. Il s’adapte aussi naturellement à la forme de la crête ce qui facilite son utilisation.

L’os autogène apporte les facteurs de croissance, les cellules ostéogéniques et permet l’ostéoinduction. Les
biomatériaux xénogéniques apportent un volume qui n’a pas besoin d’être prélevé, sont colonisés par les ostéoblastes et autorisent la néovascularisation au sein des particules. Leur avantage est également d’apporter une stabilité dimensionnelle à long terme du mélange du fait de leur résorption très lente.

Néanmoins les greffes verticales sont exigeantes et le chirurgien a une courbe d’apprentissage avant de pouvoir stabiliser son taux de succès.

Comment avoir un exercice le moins traumatique possible,  tout en l’associant à des taux de succès et à une stabilité des tissus péri-implantaires à moyen et long terme les meilleurs possibles.



Contact

  • Dr Emilie BORDET
  • 72 Boulevard Haussmann
    75008 Paris
    France

Commentaires

17/03/2023
Marcus KECK
bien structurée et claire, comme on aime les formations...
17/03/2023
ROYER

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  • <p>Les cantilevers sont aujourd’hui bien définis et utilisés notamment dans le cadre de bridges collés dans le secteur antérieur où il constituent une véritable alternative aux prothèses implanto-portées.<br><br>Si leur cadre est bien délimité, les limites de leurs indications ne cessent d’être repoussées. Ils peuvent être ainsi envisagés dans le secteur postérieur ou encore dans des situations présentant d’importants déficits tissulaires.<br><br>Par ailleurs, le concept de cantilever peut également être appliqué en implantologie, avec là encore des indications bien définies.<br><br>L’objet de cette présentation sera de discuter le champs d’action de ces perspectives au travers d’analyses de la littérature et de cas cliniques.</p>
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  • <p>Les procédures de régénération osseuse guidée sont désormais bien codifiées et donnent des résultats reproductibles qui permettent de poser des implants dentaires dans un volume osseux adéquat.</p> <p>On pourra cependant reprocher à ces thérapeutiques le fait qu’elles nécessitent dans la plupart des cas la réalisation d’un 2ème, voire d’un 3ème temps chirurgical avec gestion des tissus mous de façon à corriger la distorsion muco-gingivale induite par la libération des lambeaux, nécessaire à l’obtention d’une cicatrisation de 1ère intention.</p> <p>Par ailleurs, ces procédures d’augmentation osseuse restent techniquement complexes à mettre en œuvre pour le praticien peu expérimenté et sont associées à un risque non négligeable de complication infectieuse.</p> <p>Elles présentent aussi l’inconvénient pour le patient d’avoir un coût élevé et un fort taux de morbidité.</p> <p>Il est donc logique de se demander s’il n’est pas possible d’anticiper dès le jour de l’extraction pour limiter le recours à ces techniques.</p> <p>La préservation alvéolaire conventionnelle a fait la preuve de son efficacité mais donne souvent un résultat décevant en termes de qualité osseuse dans la portion la plus<br>coronaire de l’alvéole. Aujourd’hui, l’utilisation de membranes non résorbables en PTFE dense laissées volontairement exposées (protocole IEM ARP) permet de garantir une préservation alvéolaire optimale et reproductible.</p> <p>Ce protocole, et c’est là son plus grand intérêt, peut également être utilisé sur des alvéoles avec destruction d’une ou plusieurs parois alvéolaires.</p> <p>Outre un gain osseux, cette technique permet de gagner beaucoup de gencive kératinisée et ne demande pas de grosses compétences chirurgicales.</p> <p>Lors de cette conférence, je présenterai en détail les fondements scientifiques et histologiques de cette approche ainsi que le protocole détaillé.</p> <p>De nombreux cas cliniques seront montrés ainsi que les dernières évolutions autour de ce protocole que vous pourrez mettre en œuvre dès votre retour au cabinet.</p>
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  • <p>De nombreuses maladies générales impactent la santé parodontale et modifient la prise en charge&nbsp;parodontale.</p> <p>En France, plus de 12 millions de personnes souffrent d’une maladie chronique en 2022, avec une proportion importante atteintes de parodontite.</p> <p>Alors que s’élargit le remboursement pour certaines affections, le traitement parodontal des patients atteints de maladies chroniques devient une problématique courante.</p> <p>Il est essentiel d’adapter le plan de traitement pour répondre à trois enjeux : assurer la sécurité sans aggraver l'état général, évaluer l’impact de la maladie chronique sur la parodontite, et améliorer la santé globale par le traitement de la parodontite.</p> <p>La maladie chronique peut modifier chaque étape du traitement parodontal.</p> <p>Avant de débuter, il est nécessaire de réfléchir au meilleur calendrier de traitement, surtout si des traitements médicamenteux ou interventions chirurgicales sont prévus.</p> <p>La phase de préparation permet de discuter des bénéfices et des risques avec le patient, tout en adaptant la prise en charge selon les risques infectieux, hémorragiques ou autres facteurs.</p> <p>Les étapes suivantes, comme l’instrumentation sous-gingivale et le traitement chirurgical, prennent également en compte la santé du patient : organisation des séances de débridement non chirurgical, type de chirurgie ... Le suivi parodontal est personnalisé en fonction de l’évolution de l’état de santé.</p> <p>Enfin, la consultation de parodontie est aussi une opportunité pour dépister certaines maladies chroniques comme le diabète, permettant ainsi un traitement parodontal adapté et une prise en charge médicale plus précoce.</p>
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