Pourquoi une journée sur la MIH chez les adultes ?
Il est désormais démontré que la MIH existe depuis longtemps.
Mais depuis 15 ans, sa prévalence est en augmentation constante.
Les dentistes adressent le plus souvent leurs jeunes patients vers les praticiens orientés en odontologie pédiatrique.
Mais ces patients ont grandi. Ils sont devenus adultes, ils consultent alors un omnipraticien. Nous sommes aujourd’hui dans une période de transition où ces patients arrivent, et vont arriver, de plus en plus nombreux en consultation généraliste.
La MIH est en train de sortir du cadre étroit des consultations en odontologie pédiatrique, et c’est tout le propos de cette journée. C’est-à-dire ? Il s’agit de donner les outils aux omnipraticiens pour comprendre les traitements qui ont été suivis et pour qu’ils réalisent eux-mêmes des traitements adaptés.
Les praticiens sont souvent confrontés à des restaurations atypiques ou des lésions carieuses spécifiques des MIH.
Ils ont besoin de savoir comment réaliser ou reprendre des soins sur une molaire ou une incisive hypominéralisée.
Comment va se dérouler cette formation ? Elsa Garot lancera la journée en dressant un état de la pathologie, de son épidémiologie et des connaissances actuelles. Elle abordera notamment le diagnostic, les caractéristiques cliniques et histologiques. Puis Caroline Leverd proposera un aperçu de la prise en charge de la MIH en odontologie pédiatrique. Ensuite, nous allons définitivement basculer sur l’âge adulte avec Romain Ceinos, qui traitera de l’impact de la MIH à l’âge adulte.
La journée sera évidemment très clinique, mais elle sera plus clinique encore avec les deux conférences suivantes.
Mathilde Jalladaud exposera la prise en charge et les options thérapeutiques, pas à pas, pour le secteur antérieur, et Léa Massé traitera, dans le même esprit, la prise en charge prothétique des dents postérieures.
Responsable scientifique SOP : Dr Romain Jacq
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