Plusieurs auteurs s'accordent à dire que des mouvements orthodontiques importants peuvent être réalisés sur parodonte "réduit" si celui-ci est "sain".
L’orthodontie devra, bien sûr, s’adapter à l’apicalisation du centre de résistance avec la perte osseuse voire repenser l’ancrage pour déplacer les dents.
Ces traitements présentent, également, un véritable challenge esthétique avec la présence de triangles noirs consécutifs à la perte des papilles interdentaires.
Dans ces conditions, les objectifs de réhabilitation esthétique et fonctionnelle pourront-ils être idéaux ? Jusqu'où peut-on aller dans les mouvements ? Peut-on améliorer le pronostic de certaines dents ? Existe-t-il des limites à l’orthodontie parodontale ?
Au travers de cas cliniques, nous reconsidérerons ces objectifs par ordre de priorité pour faire la part de l'idéal et du raisonnable ainsi que les pièges à éviter dans les choix thérapeutiques qui seront concertés avec l’équipe soignante.
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- BORDET Emilie
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