La prévention de l’infection de site opératoire est une préoccupation constante des chirurgiens orthopédistes,
mais aussi de l’ensemble des parties intervenant de près ou de loin au bloc opératoire. Car la chirurgie
orthopédique et traumatologique s’adresse généralement à des patients certes handicapés ou traumatisés,
mais bien portants auparavant. Elle ne tolère donc guère les complications infectieuses qui, outre une
hospitalisation prolongée et la nécessité fréquente d’interventions itératives, grève le plus souvent le résultat
final. <br>Les procédures de prévention sont nombreuses, souvent bien codifiées, parfois mal connues, mais
concernent pour l'essentiel le parcours du patient en préopératoire et pendant son passage au bloc
opératoire. Les mesures les plus universelles veulent réduire au maximum le risque de contamination du site
opéré pendant le déroulement de l'intervention, mais le risque de contamination de la plaie disparaît-il au
sortir du bloc opératoire ? La question de la contamination de la plaie après l'intervention reste une
problématique mal connue et par voie de conséquence, les moyens de prévenir ce risque ne sont pas codifiés.
L'ambition de cette journée est de défricher le sujet en mettant l'accent sur la phase postopératoire précoce,
en pratique celle qui couvre le délai normal de cicatrisation d'une plaie opératoire. <br>Il semble donc judicieux de refaire le point sur ces procédures, rediscuter leur validité et leur influence sur la
survenue d’une infection postopératoire. Les orateurs reviendront sur les mécanismes de la cicatrisation et
leurs perturbations potentielles, et souligneront les facteurs favorisant ces perturbations avec leur prise en
charge.<br>
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