<p><br></p><p>Le plus important n’est pas la greffe, c’est le greffon !<br><br>Et ils sont partout ces greffons conjonctifs ; véritables couteaux suisses du chirurgien, ils permettent de re- créer un tissu perdu, d’augmenter le galbe d’un tissu existant, de dissimuler ce qui ne doit pas être vu...<br><br>La maitrise de leur usage, qui est indissociable de la compréhension de leur comportement biologique, permet de satisfaire nombre d’objectifs esthétiques et fonctionnels en parodontologie et en implantologie.<br><br>Cependant, sous ce terme générique de greffons conjonctifs se retrouvent des entités de dimension et de composition histologique très diverses.<br><br>Ces variations, qui sont à attribuer à la technique de prélèvement et à la nature de la zone donneuse, dé- terminent le comportement biologique du greffon, et donc son aptitude à remplir tel ou tel usage clinique.<br><br>Cette présentation atypique se penche tant sur les techniques de prélèvement que sur les techniques de gestion des greffons qui en sont issus. Trucs et astuces de clinicien seront au rendez-vous tout au long de cette journée. La magie rose des greffons conjonctifs est à portée de tous !</p><p></p>
<p></p><p>Lors de son introduction dans les années 1970, la chirurgie muco-gingivale modifie des facteurs de risques anatomiques pour maintenir un parodonte sain.<br>Depuis lors, l’évolution des concepts biologiques conduit au développement de nouvelles techniques chirurgicales dont l’objectif n’est pas seulement de préserver mais aussi de restaurer une architecture gingivale harmonieuse.<br>Désormais, la « chirurgie plastique parodontale » trouve de multiples applications, complètement intégrées à un traitement interdisciplinaire.</p><p>Comme toute chirurgie reconstructrice, la chirurgie plastique parodontale repose sur des principes tels que la stabilité du caillot, la fermeture sans tension et la stabilité des greffons.<br>C’est également une discipline très exigeante techniquement et dont les résultats immédiats et à long terme dépendent des matériaux, du chirurgien et du profil patient.</p><p>Cet échange a pour ambition de présenter le champs d’application de cette discipline passionnante, les concepts sur lesquels elle s’appuie et de décrire et discuter des temps par temps de protocoles de recouvrement radiculaire et de traitement d’échec implantaire.</p><p></p>
<p></p><p>Que ce soit pour l’augmentation des tissus mous ou celle du volume osseux, les propositions de techniques et de matériaux foisonnent, sans réel consensus scientifique.</p><p>PRF, PRP, allogreffes, xénogreffes, matériaux synthétiques, matériaux particulés ou en blocs, résorbables ou non, os autologue ou ROG, shell concept, membranes résorbables ou non, renforcées ou non, impression 3D, facteurs de croissance, … : comment s’y retrouver dans cette jungle, comment rationaliser son approche clinique ?</p><p>Cette conférence tentera de donner des pistes de raisonnement permettant d’effectuer les meilleurs choix, et donnera une vision de solutions futures potentielles.</p><br><p></p>
<p><b>Une soirée</b> pour faire le point sur la détection des lésions buccales ne peut être que bénéfique.Savoir faire la différence entre une lésion bénigne et maligne...Plus la lésion maligne est détectée tôt, meilleur sera le pronostic.<br></p><p></p><p><b>Dr Renaud LAURENS (dermatologue) </b>: La muqueuse buccale est une région frontière entre plusieurs spécialités : la dermatologie, la stomatologie et la chirurgie maxillo-faciale, l’ORL et l’odontologie. Les pathologies qui la touchent sont assez peu connues des praticiens.</p><p>Nous essaierons de reconnaître « les boutons de la maladie », c’est à dire les manifestations muqueuses d’une affection générale, rarementmotifdelaconsultationmaisquivaudraunereconnaissanceéternelleàceluioucellequienaurafaitlediagnostic et « la maladie des boutons », affections propres à cette zone ; Les trois diagnostics les plus fréquemment retrouvés au cours d’une consultation spécialisée de pathologie de la muqueuse buccale, au sein du service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale du CHU de la Timone à Marseille, sont :</p><p>- Le lichen plan buccal (19,6 % )</p><p>- La glossodynie (11,5 % )</p><p>- L’aphtose (11,5%).</p><p>Dans le groupe des patients « suivis », les pathologies les plus fréquentes sont :</p><p>• le lichen plan (34,8 %),</p><p>• l’aphtose (21,7 %)</p><p>• le pemphigus (13 %) • la pemphigoide cicatricielle (13 %)</p><p>Nous présenterons les aspects cliniques, les éléments du diagnostic et les principes du traitement de ces affections et nous testerons nos connaissances, de façon interactive avec la salle lors de cas clinique.</p><p><b>Dr Pierre OLIVI (chirurgien maxillo-facial) </b>: Les lésions malignes de la cavité buccale nécessitent une prise en charge spécifique. Lesdifférentstraitementspossiblessontdiscutésauseind’uneRéuniondeConcertationPluridisciplinaire(RCP) pourproposeraux patients la meilleure thérapeutique. Outre la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie permettent de guérir une proportion non négligeable de ces lésions.Seront donc abordés les différentes techniques chirurgicales mais aussi les thérapeutiques complémentaires utilisées en cancérologie.</p><p>Enfin, une large part de cette présentation sera consacrée aux différentes techniques de reconstructions faciales et tout particulièrement aux techniques de reconstructions osseuses complexes permettant une réhabilitation implanto-prothétique post thérapeutique.</p><br><p></p>
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